Une avancée dans l'accessibilité à l'IVG

Une avancée dans l'accessibilité à l'IVG
Article déposé le 23 septembre 2015

Jusqu'à présent, une femme qui souhaitait avorter avait un délai de réflexion de 7 jours entre sa première demande et l'acte en lui même. Cette obligation légale a eu comme conséquence pour certaines femmes de ne plus pouvoir pratiquer l'IVG ou de ne plus être en possibilité de choisir entre les deux méthodes d'IVG (médicamenteuse ou chirurgicale) car elles n'étaient plus dans les délais légaux.

Les associations féministes ont soutenu un projet de loi visant à supprimer le délai de réflexion. En avril 2015, l'Assemblée Nationale vote une loi dans ce sens. Il faudra attendre le 18 septembre 2015 pour que cette loi soit adoptée par le Sénat. Aujourd'hui, une femme peut avorter sans être dans l'obligation d'attendre 7 jours entre sa demande et l'IVG. Cette loi a le mérite de replacer la femme au cœur du dispositif d'avortement.

Lorsque je travaillais en centre de planification, les femmes qui venaient pour avorter avaient mûrement réfléchi à leur décision. Cette loi permettra donc aux femmes ayant décidé d'avorter de réduire le délai d'attente dans la démarche de l'IVG et c'est ce même délai d'attente qui les mettait en souffrance. Quant à celles qui ont besoin de réfléchir, cette loi ne leur interdit en rien de prendre le temps nécessaire à leur réflexion. Le Planning Familial est une association nationale présente dans la plupart de nos départements. Chaque femme peut y trouver une écoute active et bienveillante et être accompagnée dans sa réflexion.
Classé dans : Féminin - Masculin

À propos de l'auteur

Caroline Van Assche

Formée à la thérapie de Couple et de Famille à l'Institut Michel Montaigne à Bordeaux,

Formée à l'ICV (Intégration du Cycle de Vie) à l'Institut Double Hélice,


Diplômée en Psychologie Clinique et Pathologique à l'Université Bordeaux 2 Victor Segalen,


Formée au Conseil Conjugal et Familial au Planning Familial de la Région Ile de France,

Formée au Travail Psychanalytique avec les couples et les familles au Collège de Psychanalyse Groupale et Familiale de Bordeaux,
Formée à la Sexologie Clinique et Santé Publique à l'Université Paris 7 René Diderot,
Formée à la Sexologie Sexofonctionnelle à l'Université Paris 6 Pierre et Marie Curie,
Membre de L'Association Nationale des Conseillers Conjugaux et Familiaux,
Membre de L'Association Francophone de Sexologie Sexofonctionnelle.