Ejaculation prématurée et mésentente conjugale

L'article sur les répercussions du cancer du sein sur la vie familiale est en cours d'écriture

Article déposé le 27 septembre 2010

L'éjaculation prématurée doit être perçue par le thérapeute et le consultant au travers de sa relation à l'Autre (l'Autre étant la ou le partenaire).

La question à se poser est "l'éjaculation précoce nuit-elle à la relation conjugale" ?

Si la Réponse est Non : dans ce cas, le travail de sexothérapie peut commencer en présence ou non de la ou du conjoint(e).

Si la Réponse est Oui : il est important de consacrer des séances de conseil conjugal pour optimiser l'efficacité de la sexothérapie.

Les questions à se poser alors en thérapie de couple sont de deux ordres :

- L'éjaculation prématurée est-elle à l'origine de la mésentente conjugale ?

- L'éjaculation prématurée est-elle le symptôme du conflit conjugal ?

A partir de ce questionnement, la prise en charge de l'éjaculation prématurée dans son interaction au sein du couple peut commencer. Le Rôle du thérapeute est alors de permettre aux partenaires une prise de conscience de leurs interactions négatives venant ainsi renforcer le trouble sexuel.
Une fois posé l'impact de la relation conjugale sur l'éjaculation prématurée, les stratégies visant à impliquer la ou le partenaire sont mises en place toujours dans le souci d'optimiser la sexothérapie.

En effet, si la ou le conjoint(e) peut avoir un rôle dans l'apparition de l'éjaculation précoce, elle ou il peut aussi en avoir un dans sa disparition, c'est à dire dans son traitement, en facilitant à son partenaire l'apprentissage des habiletés expliquées lors des séances de sexothérapie.

Pour conclure

Il est important de déterminer le rôle de l'éjaculation prématurée dans la relation de couple. L'objectif étant l'appropriation par le couple de ce trouble sexuel tout en rassurant les protagonistes quant aux capacités éjaculatoires de l'un et aux capacités d'attirance sexuelle de l'autre.

C'est pourquoi, dans le traitement de l'éjaculation prématurée, le thérapeute ne doit pas faire l'impasse sur la qualité de la relation conjugale.

Classé dans : Conseil conjugal et familial - Thérapie de couple

À propos de l'auteur

Caroline Van Assche

Formée à la thérapie de Couple et de Famille à l'Institut Michel Montaigne à Bordeaux,

Formée à l'ICV (Intégration du Cycle de Vie) à l'Institut Double Hélice,

Diplômée en Psychologie Clinique et Pathologique à l'Université Bordeaux 2 Victor Segalen,

Formée au Conseil Conjugal et Familial au Planning Familial de la Région Ile de France,

Formée au Travail Psychanalytique avec les couples et les familles au Collège de Psychanalyse Groupale et Familiale de Bordeaux,
Formée à la Sexologie Clinique et Santé Publique à l'Université Paris 7 René Diderot,
Formée à la Sexologie Sexofonctionnelle à l'Université Paris 6 Pierre et Marie Curie,
Membre de L'Association Nationale des Conseillers Conjugaux et Familiaux,
Membre de L'Association Francophone de Sexologie Sexofonctionnelle.